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Se foutre la paix, une autre façon de se désobéir

foutez vous la paixLe nombre de fois où je me prends la tête pour savoir « si je vais réussir » ou lorque je me dis « et si on n’y arrive pas » « et si le projet tombe à l’eau », « et s’ils n’adhèrent pas », Et si.., et si…

« Cessez d’obéir vous êtes intelligent » est ce que je garde du livre « Foutez-Vous la paix » de Fabrice Midal qui a souvent inspiré mon action. Cela m’aide à me souvenir que j’ai le pouvoir de désobéir à mes injonctions, à mon procureur général.
Se foutre la paix, ce n’est pas ne rien faire, au contraire, c’est accepter d’être traversé par ce que l’on ressent sans pour autant céder à l’envie d’agir qui est dictée par nos émotions, nos injonctions…

 

Et justement dans son émission sur France Inter, Charles Pépin s’entretient du sujet avec un Fabrice Midal toujours à contre pied !

Je me fous la paix, j’écoute l’interview

 

  • Se foutre la paix, c’est seulement observer son envie mais sans lui donner le pouvoir. C’est aussi faire une pause dans la recherche de solution, et arrêter de vouloir transformer la situation. Cela revient à faire un pas de côté, à se donner cette liberté mais cela ne veut pas dire que les problèmes vont disparaître. Cela permet d’avoir un autre rapport aux problèmes, à ce que l’on traverse.
  • Se foutre la paix cela à l’air simple. En réalité, ce n’est pas si facile, cela demande de l’entraînement, de créer une petite routine pour oser se faire un cadeau à soi-même pendant 15 minutes par jour, sans avoir aucune attente du genre, je dois réussir à me calmer, à être zen. C’est simplement une pause pour être humain, et surtout pas pour réussir quelque chose.
  • Se foutre la paix c’est avoir conscience que l’acceptation du risque d’échec est une condition essentielle à la réussite, alors que le refus du risque d’échouer est une condition favorable à l’échec… (Vous pouvez même la relire 2 fois celle-là 😉
D’ailleurs pour expérimenter tout de suite ce qu’est « se foutre la paix« , je vous encourage à faire la pause avec Fabrice Midal :
Je ne me prends pas la tête, je regarde la vidéo 

 

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