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Agir par le non-agir

Agir par le non-agir, en quoi cela consiste t-il?

Quand une situation nous échappe, nos automatismes s’obstinent, ils nous invitent à persévérer, à poursuivre notre objectif et à rester focus sur le résultat à atteindre.  Alors que la bonne option serait de lâcher prise pour nous permettre de prendre du recul et de trouver d’autres manières d’atteindre le résultat car « c’est la diminution de la crispation vers le but qui augmente la possibilité de l’atteindre »

 

Sauf que lâcher prise n’est pas aussi simple, c’est un processus complexe et c’est ce qui fait qu’il  a quelque chose de contre-intuitif. Parfois de bonnes questions suffisent à nous faire faire un pas de côté pour changer notre vision du problème, parfois non, cela ne suffit pas.

 

Alors, si  la première clé d’entrée pour activer ses ressources, son potentiel créatif, son intuition est la curiosité, je vous propose d’explorer la seconde, l’acceptation.

 

Accepter la réalité que l’on ne peut pas changer

 

  • Accepter la réalité qui nous dérange au lieu de se mettre en colère par exemple ou de ruminer sur ce que l’on aurait dû/pu faire.
  • Accepter “l’idée de ne pas renoncer à piloter notre navire, mais d’admettre que nous ne pouvons pas commander l’océan”. “Ainsi face aux épreuves, on est moins dans le déni, le refus, on sait que tout passe. Et alors tout peut arriver, même et surtout l’inattendu, même et surtout l’inespéré.”*

 

Si vous avez déjà vu la courbe du changement de Kubler Ross, face à une situation de changement la phase d’acceptation se trouve en bas de la courbe, j’aime bien dire “au fond du puits ». C’est seulement lorsqu’on a touché le fond de la piscine avec ses pieds que l’on peut se propulser et remonter prendre de l’air, reprendre de l’élan, de l’énergie pour affronter le problème.

 

Vidéo sur la performance de l’apnéiste Julie Gautier

 

Elle m’a été envoyée par une cliente à un moment où je devais faire face à une situation difficile, En la visionnant j’ai compris que je devais accepter de descendre au fond de la piscine, me mettre au calme quelques jours en attendant que mon énergie remonte.

 

C’était une jolie façon d’accepter ma vulnérabilité, accepter que je ne pouvais pas changer certaines choses dans cette situation, que je n’avais plus du tout d’énergie pour ça. Et pendant qu’à la surface, c’était la tempête, les incertitudes et les contraintes ; en bas, c’était le silence, la lenteur, la poésie et la douceur.

 

Chaque fois que cela se présente, je n’hésite pas à descendre avec Julie me mettre en sécurité, au calme pour savourer cette danse inattendue.

 

J’avais juste envie de vous transmettre ce cadeau qui m’a fait un bien fou.
Alors si vous avez besoin de plonger au fond de la piscine, cliquez sur cette vidéo: Julie Gautier.

 

* source: Psychologies.com – lâcher prise