La vulnérabilité fait couler beaucoup d’encre en ces temps où le mot résilience est devenu un buzzword.
Je lis ou j’entends souvent que se montrer vulnérable dans l’entreprise et même dans la vie, est un risque important car cela donne du grain à moudre à ses concurrents, aux personnes malveillantes. Certes, cela fait partie des inconvénients.
En revanche, qui veut suivre une personne qui semble froide et inaccessible ?
Le leader authentique est transparent : il sait établir des relations vraies avec son équipe. Il récolte des comportements positifs, constructifs et d’entraide de la part de ses collaborateurs.
Vous êtes-vous demandé quel était le bénéfice :
- de révéler ses plus grands échecs ?
- de partager ses doutes ?
- d’admettre ses erreurs ou encore de demander de l’aide ?
Parfois, en pensant soigner sa crédibilité ou sa légitimité, nous nous privons de donner l’exemple de la prise de risque et donc de la capacité d’innover, d’expérimenter collectivement le rebond en apprenant de l’échec. Admettre ses erreurs, cela montre la voie du droit à l’erreur. C’est admettre que le système est imparfait, autant que l’humain.
Partager ses craintes permet de rester humble face à l’adversité, d’obtenir le soutien, l’entraide car cela active les neurones miroirs de celui qui écoute.
La vulnérabilité est une force, la faiblesse c’est d’en avoir peur.
Si la confiance est le terreau de l‘innovation et de la performance, alors le monde du travail a tout à gagner à faire la paix avec ce tabou qui bloque la parole authentique et donc la confiance dans les relations.
Le dire est une chose, le faire demande du courage, le courage d’avoir peur… et c’est précisément ce qu’évoque cet article de François-Daniel Migeon, publié dans Harvard Business review que je vous invite à lire en cliquant ci-dessous :